pollution et santé

LA POLLUTION QU'EST CE QUE C'EST ?

La pollution de l’air est un sujet en Europe qui est pris au sérieux, mais forcé de constater que même si des efforts sont faits pour la réduire, la pollution fait parti encore aujourd’hui de notre quotidien. 

Nombreux sont ceux qui, par peur de ne pouvoir rien y faire, préfère ne pas y penser. Pourtant mieux comprendre ce phénomène permet d’en connaitre les risques et de mieux les affronter. 

Afin de comprendre ce qu’est la pollution, vous trouverez ici des articles de chercheurs, des liens vers des sites responsables, des données en temps réels, des auteurs concernés etc.. 

La pollution de l’air extérieur est un problème majeur de santé environnementale qui touche tout le monde dans les pays à revenu faible, intermédiaire et élevé.

En 2019, on estimait que la pollution de l’air ambiant (extérieur) dans les villes et les zones rurales était responsable de 4,2 millions de décès prématurés par an dans le monde ; cette mortalité est due à l’exposition aux particules fines, qui provoquent des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers.

Selon les estimations de l’OMS, en 2019, quelque 68 % des décès prématurés liés à la pollution de l’air extérieur étaient dus à des cardiopathies ischémiques et à des accidents vasculaires cérébraux, 14 % à la bronchopneumopathie chronique obstructive, 14 % à des infections aiguës des voies respiratoires inférieures, et 4 % à des cancers du poumon.

Les particules fines ont contribué à environ 239 000 décès en Europe, mais le fardeau a été ressenti plus profondément dans certaines parties du continent que dans d’autres.

La pollution atmosphérique est une menace mortelle pour la santé publique, mais certaines régions d’Europe sont beaucoup plus exposées que d’autres.

Elle est liée au cancer du poumon, aux maladies cardiaques et respiratoires, aux accidents vasculaires cérébraux, aux mauvais résultats à la naissance, etc.

La pollution de l’air est particulièrement dangereuse pour les personnes âgées, puisqu’elle est à l’origine d’environ 4 % de tous les décès chez les adultes âgés de 65 ans et plus.

 

C’est une bonne nouvelle pour tous les citoyens que nous disposions à partir d’aujourd’hui de règles plus strictes dans l’UE en matière de qualité de l’air, mais trop de personnes en Europe, en particulier dans les villes, subissent encore les conséquences nocives d’une mauvaise qualité de l’air, comme les maladies et décès prématurés, qui sont largement évitables en réduisant les niveaux de ces polluants dans l’environnement. La pollution atmosphérique a également des incidences négatives plus larges et nuit à la santé de nos écosystèmes: il est par conséquent encore plus important que nous redoublions d’efforts pour purifier l’air que nous respirons.

Leena Ylä-Mononen  Directrice exécutive de l’AEE           Publié 19/12/2024    Publié 19/12/2024

Sources de pollution

La pollution de l’air est un mélange complexe, en évolution constante, de composés qui peuvent être :

 Chimiques, comme les particules, l’ozone, le dioxyde et les oxydes d’azote, le dioxyde de soufre, les métaux (arsenic, plomb), certains composés organiques volatils (COV) comme le butane, l’éthanol ou le benzène, ou encore des hydrocarbures (hydrocarbures aromatiques polycycliques – HAP) présents dans le charbon, le pétrole, ou provenant de la combustion des carburants ou du bois.

 Biologiques, tels que les pollens et les moisissures.

Ces polluants de l’air proviennent en minorité de phénomènes d’origine naturelle (vents de sable du Sahara, érosion des sols, éruptions volcaniques, feux de végétation…) et en majorité des activités humaines :

De nombreuses études montrent un rôle de la pollution atmosphérique sur la perte d’espérance de vie et la mortalité, mais également sur le développement de maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires et du cancer du poumon. En effet, par une toxicité directe sur les cellules pouvant entrainer des altérations génétiques, par une action indirecte via une réaction pro-inflammatoire et un stress oxydatif et par un affaiblissement des mécanismes de défense de l’organisme, les polluants peuvent induire : 

  • au niveau cardiovasculaire : une réduction de la variabilité du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle et de la coagulabilité sanguine et une progression de l’athérosclérose conduisant au développement de maladies coronariennes (infarctus du myocarde) et d’accidents vasculaires cérébraux. 
  • au niveau respiratoire : une réduction de la capacité respiratoire, une augmentation de la réactivité bronchique, une croissance cellulaire anormale pouvant conduire au développement d’une bronchopneumopathie chronique obstructive, de l’asthme, d’infections respiratoires inférieures, et dans certains cas à un cancer du poumon.

De nouvelles études montrent un rôle de la pollution de l’air également sur les troubles de la reproduction, les troubles du développement de l’enfant, les affections neurologiques et le diabète de type 2. 

Pic ou épisode de pollution

On définit un pic ou un épisode de pollution par une quantité trop élevée d’un ou de plusieurs polluants dans l’air, qui peuvent présenter un risque à court terme pour la santé et l’environnement. Ils dépassent alors les seuils réglementaires journaliers ou horaires.

Un épisode de pollution peut être dû :

  • aux conditions météorologiques :
    • dans les situations stables où il y a peu ou pas de vent (conditions propices à l’accumulation de polluants et aux transformations chimiques de leurs composants) ;
    • lorsque l’air froid plaque les polluants à proximité du sol en période hivernale (pics particules et oxydes d’azote) ;
    • lorsqu’il fait chaud et ensoleillé en période estivale (conditions propices à la formation d’ozone et de particules fines secondaires) ;
  • à l’apport massif d’une pollution sous l’effet du vent ;
  • à l’augmentation saisonnière des émissions de polluants en lien avec certaines activités : agricoles (ammoniac), chauffage domestique, etc. 

Plusieurs dizaines de milliers de cas de maladies évitables en réduisant les niveaux des particules fines et de dioxyde d’azote dans l’air ambiant 

À travers cette étude, Santé publique France a cherché à évaluer en France hexagonale, pour la période 2016-2019, l’impact de l’exposition de la population à la pollution de l’air ambiant sur le développement de huit maladies qui ont un lien scientifiquement avéré avec l’exposition aux PM2,5 et/ou au NO2, à savoir :

Des effets immédiats…

Qu’ils soient d’origine naturelle ou émis par les activités humaines, les polluants atmosphériques ont de prime abord des impacts à court terme sur notre santé. Ceux-ci sont particulièrement flagrants lors des pics de pollution et dans les jours qui suivent. « Ces pics s’accompagnent notamment d’une hausse des consultations et des hospitalisations pour allergies et infections des voies respiratoires », indique Isabella Annesi-Maesano, épidémiologiste et directrice de recherche Inserm à Montpellier. Les polluants sont en effet des irritants très réactifs qui abîment les muqueuses et facilitent les réactions allergiques et inflammatoires mais aussi les infections par des micro-organismes. » Les cas de bronchites, bronchiolites, pneumonies, otites explosent alors. Ces infections peuvent entraîner des complications, voire des décès pour les personnes les plus vulnérables comme les enfants en bas âge, les personnes malades et/ou âgées.

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